« Le Nouveau depart congolais : Après 60 ans d’indépendance nationale », Chronique de Mumengi
- AWA MAKAMBU TV

- 18 mai 2020
- 2 min de lecture
Pour sa troisème livraison, dans cette Chronique de Mumengi, Didier Mumengi brosse l’histoire d’un Congo glorieux malgré ses béquilles. « Il n’y a pas un mal congolais mais un mal des élites congolaises », c’est l’une des phrases fortes que l’auteur nous livre dans cette 3ème tribune du confinement. « Le Nouveau depart congolais : Après 60 ans d’indépendance nationale », c’est son intitulé.
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« Le 19 mai 1960, le Parlement belge donne à la République Démocratique du Congo sa toute première « Constitution1 ». Au travers de ce certificat de naissance signé par le Roi des belges, le Congo devint indépendant sans quitter la colonisation. Et nous, peuple congolais, nés sous cette filiation coloniale, nous entrâmes dans le concert des peuples infectés par le « virus de la bipolarité identitaire », écritil.
Pour l’écrivain Mumengi, le socle de l’indépendance devrait être des réponses ontologiques aux trois questions identificatoires : « qui sommes-nous ? », « d’où venons-nous ? », « où allons-nous ? ». Ce questionnement, poursuit-il, aurait incarné une approche heuristique autocentrée, dénouant l’« énigme de l’Etre congolais décolonisé ». C’est-à-dire : un peuple renaissant au travers d’une historialité débarrassée de toute aliénation.
Hélas, s’étonne t-il, le 30 juin 1960, nous sommes devenus « peuple souverain » sans « existentialité souveraine ». « Sans rien de « Nous authentique ». Sans auto-explicitation du récit de notre humanité, au sens que Jean-Paul Sartre donne au phénomène « humain », à savoir : « On ne naît pas homme, on le devient ».
« Se saisir de l’actologie pour repartir de plus belle »





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