Jeux de la Francophonie 2022 : Quand les tendances politiques s’en mêlent !
- AWA MAKAMBU TV

- 27 juil. 2020
- 5 min de lecture
Fikin ou Stade Tata Raphaël ? Où sommes-nous avec les préparatifs ? le Comité exécutif national des Jeux de la Francophonie-Kinshasa 2022 tourne à rond. Une enquête du Quotidien La Prospérité du mercredi 8 courant, révèle les non rémunérations des experts nationaux des Commissions préparatoires ; l’insolvabilité de loyer des locaux des bureaux du Comité Exécutif ainsi que le vouloir de la délocalisation du site officiel qui devrait accueillir l’organisation des Jeux prevus à Kinshasa du 19 au 28 aout 2022. D’où, la RDC risque de perdre cette opportunité si les organisateurs ne s’activent pas.
Contrairement à ce que le Ministère de la Coopération internationale en charge de l’organisation raconte à travers les médias, le tableau semble être sombre pour la tenue de cet évènement en août 2022. Et pourtant, le peuple congolais est derrière l’engagement du Président de la République sur la tenue des Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Surtout que cet événement de grande envergure va non seulement redorer l’image du pays sur la scène internationale mais marquer aussi son premier quinquennat.
L’arbre qui cache la forêt !
Des sources sûres renseignent que le Comité exécutif des travaux préparatoires des Jeux de la Francophonie ne dispose aucun frais de fonctionnement, ni de rémunération. Chose grave, même les experts qui y travaillent dans différentes commissions, n’ont pas toujours touché leur prime, ni transport, ni honoraire, alors qu’ils font un travail considérable qui est, d’ailleurs, bien apprécié par le Comité international des Jeux de la Francophonie (CIJF).
A en croire une source contacté par Arts.cd, en apprenant l’arrivée du CIJF à Kinshasa, le Chef de l’Etat a disposé 120.000 $ pour permettre au comité exécutif des Jeux de la Francophonie (CEJF) de trouver des bureaux en entendant les locaux de la Place Royal. Mais cette somme, à l’en croire, n’a pas été utilisé à bon escient. Voire même le fonds alloué à l’achat des équipements (400.000$) décaissé par le financier des jeux (le Ministère des sports et loisirs) a pris une direction floue achetant des camelotes pour équiper les bureaux. Le bailleur est parvenu jusqu’au niveau de sceller certaines portes d’accès et de confisquer des objets des bureaux appartenant au Comité Exécutif.
D’après un membre du cabinet du Ministère du budget cité par La Prospérité, le gouvernement dans sa ligne des dépenses avait déjà alloué les fonds à la disposition du ministère de la Coopération internationale qui est en charge de l’organisation des Jeux de la Francophonie à Kinshasa. Et cela, depuis le mois de mars 2020 afin de trouver le bâtiment pouvant abriter les bureaux préparatoires des jeux.
Malheureusement, l’enquête du Journal La Prospérité démontre que rien n’est encore fait jusqu’à ce jour malgré les sorties médiatiques du Ministre de la coopération internationale, Président du comité exécutif. «Avant le confinement les équipes se rencontraient au stade de Martyrs. Présentement avec le confinement, on est en camouflage au stade Tata Raphael, dans les locaux de l’institut National du Sport, où on se partage quelques petits espaces », regrette un expert qui a requit l’anonymat.
Fikin ou Tata Raphaël, guerre entre les Ministres, la Culture non partante !
Toujours dans cette enquête, le débat sur le changement brusque du site principal devant abriter le Village des Jeux de la Francophonie constitue aussi un autre élément qui peut non seulement bloquer la bonne évolution des préparatifs, mais peut également être le motif pouvant pousser le CIJF à retirer ses jeux à la RDC pour les donner aux autres pays candidats notamment le Rwanda.

La Maquette du site des IXemes Jeux de la Francophonie ph. tiers





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