Nord-Kivu: » Musika na Kipaji « , déconfine (culturellement) la ville de Goma !

Tout est bien qui finit bien. Les rideaux de l’édition 2 du festival Musika na Kapaji sont tombés. La ville de Goma vient enfin, le dimanche 13 Septembre, de déguster la deuxième édition du festival « Musika na Kipaji ». Cette rencontre culturelle qui met en valeur le féminisme dans l’art a connu un engouement sans précédent et des prestations hors pairs dans cette ville touristique dans l’Est de la RDC.

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Le moindre que l’on puisse dire, c’est le premier plus grand rendez-vous culturel que connaît cette ville depuis la levée d’état d’urgence.

Les artistes femmes ont été motivées, déterminées et préparées à extérioriser les potentiels artistiques. Et à travers chant, slam, rap, humour, danse et expositions d’oeuvres d’art, les  » Musika  » ont égayé le public hétérogène qui a répondu présent sur le chalet de l’Espace « Un jour nouveau », qui a accueilli le spectacle et les ateliers de cette messe culturelle.

Après une séance de motivation, le slam a pris place par le biais de Rita Zaburi, Linda Light ou encore la nouvelle pépite Benedicte Luendo, toutes faisant partie du collectif Goma Slam Session. Leurs textes et leurs attitudes scéniques ont prouvé à suffisante que  » Le slam sera au féminin « , comme c’était écrit sur les T-shirts qu’elles arboraient avec fierté.

La militante Rebecca Kabugho a animé un panel en ligne depuis Paris avant que le chant, le rap et la danse reprennent le devant. Des représentations 100% au féminin dans  Un contexte particulier pour hausser encore plus haut les filles sur la scène artistique de la RDC.

 » Je suis trop joyeuse et sans mot puis que l’activité a été une réussite « , a commencé par déclarer Abumba Esther, coordonnatrice de cet événement, après le spectacle. Prévu pour le mois de Mars, repoussé à une date ultérieure pour cause de Covid 19, la deuxième édition de Musika na Kipaji ne devrait pas été reportée une autre année que celle ci .  » Le spectacle était déjà dans les idées des gens. Tout le monde était au courant de cette édition avant que le Covid 19 vient tout bloquer. On ne devrait pas sauter sur ça cette année « , a insinué Esther, aussi slameuse.

Préparée depuis plusieurs semaines, la deuxième de Musika na Kipaji, tout n’était pas rose dans la réalisation de cette édition considéré comme deuxième envol.  » Parmi les grandes difficultés que nous avons affronté, il y a la recherche des artistes mais aussi le fait de réunir nos moyens pour la réalisation de cette édition « , a souligné  Abumba. Elle invite ainsi les autorités et les opérateurs culturels de la place de venir accompagner cette initiative des arts au féminin.

L’an prochain, les organisateurs prévoient élargir le nombre des jours pour des ateliers et du spectacle à 3 jours. Le rendez-vous est donc pris pour l’édition prochaine  !

David Kasi/Goma

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